Les projets
Qu'est-ce que l'éolien en mer ?
Une production très rentable
L’éolien en mer produirait jusqu’à deux fois plus d’énergie qu’à terre ! Pour capter le formidable potentiel des vents marins, ENGIE investit dans d’importants projets d’éolien offshore posé et flottant en Europe pour participer activement à l’émergence de filières industrielles pérennes.
L'éolienne offshore
Une éolienne en mer, appelée également éolienne offshore, utilise la puissance des vents marins pour produire de l’énergie renouvelable et décarbonée. Elle a le même fonctionnement qu’une éolienne implantée sur terre, sauf qu’elle est installée en mer, ancrée sur le fonds marin ou posée sur une structure flottante. Avec des mâts plus élevés que ceux des éoliennes terrestres, les éoliennes offshore bénéficient d’une puissance de vent plus importante et plus régulière et peuvent ainsi produire jusqu’à deux fois plus d’énergie qu’à terre.
En 2015, les installations d’éoliennes offshore ont atteint un niveau record avec plus 4 000 MW de nouvelles capacités au niveau mondial. Cette croissance provient principalement de nouveaux projets en Allemagne (2 400 MW) et en Chine (500 MW). Ces deux pays sont leader de ce secteur avec le Royaume-Uni qui dispose toujours du plus grand parc éolien offshore (5 400 MW installés à fin 2015*).
En France : les projets sur les zones du Tréport, des Iles d’Yeu-Noirmoutier et de Dunkerque
Avec ses projets au large de Dieppe et du Tréport, et des Iles d’Yeu et de Noirmoutier, ENGIE participe au développement d’une filière industrielle pérenne de l’éolien en mer en France.
Le groupement, composé d'ENGIE, EDP Renewables et Neoen Marine, a été retenu par l'Etat pour développer et installer deux parcs éoliens offshore, d’une puissance totale d'environ 1000 MW. La puissance estimée de ces parcs devrait ainsi produire l’équivalent de la consommation énergétique de 1,6 million d'habitants.
A la pointe de l’innovation, chacun de ces parcs sera équipé de 62 éoliennes de 8 MW, fabriquées par Adwen. ENGIE et ses partenaires mènent ces projets en concertation étroite avec les parties prenantes locales. Pour en savoir plus et recevoir des informations régulières sur ces projets, rendez-vous sur les sites Internet du projet de Dieppe et du Tréport et du projet des Iles d’Yeu et de Noirmoutier.
Autre projet, au large de Dunkerque : ENGIE et EDPR ont candidaté en mars 2017 à la première phase de l’appel d’offres pour l’implantation d’un parc éolien en mer d’une capacité comprise entre 250 et 750 mégawatts (MW) et dont la mise en service est prévue pour 2022.
ENGIE Electrabel, filiale d’ENGIE, est engagé avec le consortium Otary (65%) dans le projet Mermaid en Mer du Nord, en Belgique. Ce parc éolien a obtenu son premier permis offshore le 15 avril 2016 et devrait voir le jour à l’horizon 2020. Entre 27 et 41 éoliennes seront ainsi installées pour une puissance totale d’environ 250 MW. Le projet Mermaid produira assez d’électricité pour couvrir la consommation annuelle de 286 000 ménages belges tout en réduisant les émissions de CO2 de 367 000 tonnes chaque année.
Comme l’éolienne en mer posée, l’éolienne flottante produit de l’électricité à partir de l’énergie mécanique du vent.
Grâce à sa structure en mer flottante, elle a toutefois pour particularité de produire de l'électricité plus loin des côtes, où l’eau est beaucoup plus profonde et les vents marins plus forts et plus stables.
Autre avantage : sa facilité d’installation puisqu’elle ne nécessite pas de couler des fondations ou d’avoir recours à des navires spécialisés comme l’éolien posé. Par ailleurs, du fait d’un éloignement important des côtes (entre 15 et 22 km), les impacts visuel et maritime sont relativement faibles.
Si le développement de l'éolien flottant en est encore à ses débuts avec l’installation de premiers pilotes, le secteur est stratégique pour les régions littorales en termes d’emplois, d’enjeux industriels et écologiques.
Le potentiel techniquement exploitable de l’éolien flottant est estimé à 600 GW en Europe contre 250 GW pour l’éolien posé.
Le projet «WindFloat Atlantic» au Portugal
ENGIE fait déjà ses premiers pas dans l’éolien flottant avec le projet «WindFloat Atlantic», au large des côtes nord du Portugal, en partenariat avec EDP Renewables, Mitsubishi Corp., Chiyoda Corp. et Repsol.
Ce projet prévoit la mise en service, d’ici fin 2018, d’un parc pilote composé de 3 à 4 éoliennes d’une capacité totale de 25 MW et dotées de fondations flottantes semi-submersibles conçues par Principle Power.
L’essor de la filière industrielle française
Le littoral français méditerranéen est particulièrement propice au développement de cette énergie renouvelable en mer. C’est pourquoi l’Ademe a lancé le 5 août 2015 un appel à projets «Fermes pilotes éoliennes flottantes».
L’objectif ? Le déploiement de fermes pré-commerciales dans quatre zones définies (trois en Languedoc-Roussillon et une en Bretagne).
ENGIE, EDP Renewables, Caisse des Dépôts et Eiffage ont répondu à cet appel à projets. Le groupement a choisi de se positionner sur la zone de Leucate en Méditerranée, premier gisement éolien maritime français.
Leur projet «Les éoliennes flottantes du golfe du Lion», conçu en pleine concertation avec les acteurs locaux, comprendrait 3 à 6 éoliennes de 6 MW minimum chacune. Elles seront associées à une solution intégrée de flotteur semi-submersible proposée par Eiffage Métal.
Le concept, développé par Principle Power, est testé depuis 2011 au large du Portugal.
Il représente aujourd’hui la technologie la plus prometteuse du marché.
Où sont situés les parcs éoliens en France ?
La France dispose aujourd'hui de près de 8.000 éoliennes terrestres, réparties sur 1.380 parcs, ce qui représente actuellement 8% du mix énergétique.
L'objectif inscrit dans la Programmation pluriannuelle de l'énergie (PPE) étant de multiplier par 2,5 le parc éolien terrestre entre 2019 et 2028. Mais où sont situés majoritairement ces parcs éoliens ?
Voici la carte.
Le saviez-vous ?
Une éolienne en mer peut être installée de deux façons : sur une fondation ancrée dans le fonds marin (fondation dite «posée») ou sur une fondation flottante simplement reliée au fonds marin par des lignes d’ancrage.
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Super dossier ! Très instructif.
Un bémol toutefois : quid de la préservation de l’écosystème marin ?
Effectivement, c'est une très bonne question. La réponse m'intéresse !